Dans l’industrie horlogère, le port de la montre au poignet gauche est considéré comme la norme, appuyée par la majorité des guides de style et par la conception technique des modèles les plus répandus. Pourtant, une minorité de personnalités influentes s’affranchit de cette règle, affichant leur garde-temps à la main droite lors de grands rassemblements publics. Cet usage attire l’attention, interroge les conventions et révèle des choix qui vont bien au-delà de la simple préférence esthétique. Les motivations de ces célébrités oscillent entre traditions familiales, considérations pratiques ou désir de se démarquer.
Pourquoi certaines célébrités préfèrent porter leur montre à la main droite ?
Voir une montre briller à un poignet droit accroche toujours le regard. Les habitudes de l’horlogerie placent la montre à gauche, presque sans y penser. Pourtant, ce geste qui semble aller de soi cède souvent face à des histoires personnelles. Sur le tapis rouge comme dans l’ombre des coulisses, une montre s’affiche, à rebours de la norme.
La raison qui revient régulièrement : la question de la main dominante. Les gauchers,très présents dans les milieux du spectacle ou de la création,placent la montre à droite pour libérer leur main active. L’écriture, la poignée de main, la prise en main d’un micro ou d’un instrument deviennent plus faciles, et la montre reste à l’abri des coups et des rayures qui guettent le poignet dominant. Le choix du côté relève alors d’un simple souci de confort.
D’autres explications trouvent leur origine dans la famille. Le tout premier modèle offert par un proche, un geste appris durant l’enfance, un hommage discret à un parent passionné d’horlogerie : ces repères se transmettent et façonnent les préférences, parfois inconsciemment. Acheter sa première montre pose souvent la question du poignet, surtout pour les modèles emblématiques d’ateliers reconnus.
Pour certains, porter la montre à droite devient carrément un manifeste. Ce geste, assumé, marque une volonté de se distinguer. Là où l’univers horloger valorise la tradition, changer de poignet, c’est affirmer son indépendance, parfois plus franchement encore que par le choix du modèle affiché.
Styles et modèles : les choix horlogers des stars lors des grands événements
Sur la scène des grands rendez-vous, le garde-temps de prestige capte presque autant l’attention que la tenue elle-même. Cannes, Paris, Tokyo ou Toronto : partout où les projecteurs fusent, la montre partage la vedette avec la robe du soir ou le costume. Des Royal Oak, Speedmaster Professional ou Reverso se glissent sur les poignets droits, défiant discrètement la tradition.
Le choix d’une montre n’est jamais innocent : cuir sobre, cadran foncé, complication raffinée, chaque détail reflète un parti-pris. La fiabilité prime, mais le goût personnel ou l’accord avec la silhouette ne sont jamais loin derrière. De nombreux acteurs privilégient des modèles anciens, ajoutant une touche de caractère par un garde-temps intemporel. Chez les musiciens ou les sportifs, les modèles plus sobres dominent, sans sacrifier ni la qualité ni la prestance.
Certaines maisons reviennent constamment lors des cérémonies. Rolex, Patek Philippe, Jaeger-LeCoultre ou encore Cartier tiennent le haut du pavé. Il arrive qu’une marque plus confidentielle surprenne dans la sélection, ou qu’un choix audacieux bouscule l’ordre établi. Chris Hemsworth, par exemple, n’a pas hésité à porter une montre robuste en acier sur red carpet, valorisant la solidité technique. À Paris, les bracelets en cuir s’invitent désormais aussi souvent que l’acier, trait d’union entre passé et présent.
Entre mécanique fine et modèles sportifs, chaque garde-temps est à la fois signature et reflet d’une posture. Fidélité au classicisme, penchant pour la nouveauté ou simple désir d’incarner son époque : le poignet droit raconte une vraie histoire d’attachement.
Quand la montre devient un marqueur d’identité et de singularité
Portée à la main droite, la montre n’est plus un simple accessoire pratique. Elle dévoile une part de personnalité, manifeste un esprit ou une différence de regard. Chaque élément choisi,du cadran au bracelet, de la forme de la boucle à la teinte du métal,raconte un bout de parcours ou une fidélité. Pour un droitier, ce choix intense devient un signal, une manière subtile de se démarquer.
On croise parfois un collectionneur pointu exhibant une pièce rare lors d’une réception, ou un jeune acteur arborant une montre héritée pour rappeler son attachement à l’horlogerie traditionnelle. Dans cette lumière, la montre transcende le simple statut d’accessoire : elle s’installe en marqueur social, symbole discret d’une réussite ou d’un goût authentique.
Trois modèles phare illustrent cette tendance et s’invitent dans les soirées et événements qui comptent :
- La montre Chopard fait tourner les têtes lors des salons de l’horlogerie.
- La Royal Oak d’Audemars Piguet attire toutes les convoitises durant les ventes d’exception.
- Bulgari multiplie les éditions spéciales mêlant maîtrise technique et éclat contemporain.
Ces dernières années, entre Genève et Paris, le prestige horloger conjugue classicisme et recherche de singularité. Le choix d’un poignet droit, hier si marginal, devient désormais une façon d’affirmer ses propres codes, de s’adresser à ceux qui prennent le temps de décoder les détails. Un signal muet dans la lumière feutrée des manufactures, et peut-être, le début d’une nouvelle manière d’habiter la montre.